jeudi 6 mars 2008
Crise de l'art contemporain
Il m'a suffi de me rendre à un vernissage dans une galerie de Lyon pour prendre conscience de la pauvreté absolue et rédhibitoire de l'art contemporain. Ainsi de grands aplats de couleurs, des formes informes, une vulgarité des sujets, une absence cruelle d'esthétisme, des coulures dignes d'un cours préparatoire de classe primaire, c'étaient donc des tableaux, de l'art contemporain ! Chers en plus ! de 4500 à 12000 euros des croutes ignobles qui ne respectent rien, pas même leur auteur visiblement ! Non, vraiment, les "djeunes" appelleraient cela du "foutage de gueule". Et il y a des gogos qui dépensent des milliers d'euros pour des toiles qui finiront d'occasion sur ebay... La mort programmée de l'art contemporain était là sous mes yeux, enfin !, me disais-je. Cela ne peut pas durer, impossible ! En feuilletant le catalogue de l'exposition, je lisais attentivement les critiques d'art qui s'extasiaient devant tant de créativité, devant tant de fébrilité et d'inventivité ! Tu parles ! Des castrés de la peinture sans doute ou des copains, des collègues ! Oui, la fin de l'art contemporain est annoncée. Ouf !
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