tag:blogger.com,1999:blog-7206245600188869472024-02-06T22:11:53.812-08:00Georges Peillon - Consultant en communication de criseGeorges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.comBlogger28125tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-62399456935402202252011-01-28T08:15:00.000-08:002011-01-28T08:24:58.089-08:00En deça et au-delà<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://a31.idata.over-blog.com/402x536/2/04/62/62/Photothek-C1/Ectac.Au-dela-Film-de-Clint-Eastwood.03.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 402px; height: 536px;" src="http://a31.idata.over-blog.com/402x536/2/04/62/62/Photothek-C1/Ectac.Au-dela-Film-de-Clint-Eastwood.03.jpg" border="0" alt="" /></a><br />Le film d'Eastwood pose la bonne question qui anime depuis toujours les hommes d'ici bas : qui y a-t-il après la mort ? L'enfer ou le paradis, diront certains. Rien, le néant répondront d'autres (ce qui est déjà quelque chose). Et si nous nous lancions dans un vaste livre ou chacun témoignerait de ce qu'il croit être l'au-delà ? Ce qu'il craint ou espère ? Ce qu'il imagine ? De quelles couleurs ? Sous quelle forme ? A vos plumes...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-80308247153511685962011-01-17T00:53:00.000-08:002011-01-17T01:23:05.600-08:00Le bien et les Indiens<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://medias.jds.fr/article/31042/meme_la_pluie_300.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 300px; height: 400px;" src="http://medias.jds.fr/article/31042/meme_la_pluie_300.jpg" border="0" alt="" /></a><br />Hier soir, projection de <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=177999.html">Même la pluie</a>. Retour en arrière de quelques siècles sur la conquête de l'Amérique Latine par des Conquistadors peu scrupuleux mais armés (!) d'une foi ravageuse. C'est au nom de la Très Sainte Église Catholique que des génocides encore inconnus aujourd'hui ont pu se produire dans l'indifférence absolue de la vieille Europe... Film dans le film, chacun s'interrogera sur la place du bien lors de ces conquêtes à la recherche de l'Eldorado. Christ rédempteur devant ces "sauvages" nus, discours de propagande de la foi (cf. <span style="font-style:italic;">de propagande fide</span> créée par le pape Grégoire XIII), chacun ressort pantois de tant de cynisme au nom de l'amour du prochain, du paradis offert, juste là, à deux pas du bûcher... le mal incarné par ceux qui avaient en charge le Bien... Il faut donc relire la <a href="http://www.alalettre.com/carriere-oeuvres-valladolid.php">Controverse de Valladolid</a> de Jean-Claude Carrière, revoir le terrifiant <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=87601.html">Aguirre, la colère de Dieu</a> et le <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2152.html">Mission </a>de Roland Joffé.<br />Aujourd'hui l'or s'appelle l'eau, le pouvoir par l'argent etc. C'est donc à désespérer ?Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-81081249392667130182011-01-16T01:40:00.000-08:002011-01-16T03:14:41.082-08:00La révélation<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE98QRjwOnbfw5Get7ejm89jKzIZ25ZskWe7zztWqNq-IAPHb0STu3haYGwtQAsGVUw2zdq7q0c7Fk3goeUOF7h1IS6y_OlTwN-_WHTJo_tLC_BV-KrUnWVMzbyqRx79ovYMQP3-kRxRY/s400/La+R%C3%A9v%C3%A9lation.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 300px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhE98QRjwOnbfw5Get7ejm89jKzIZ25ZskWe7zztWqNq-IAPHb0STu3haYGwtQAsGVUw2zdq7q0c7Fk3goeUOF7h1IS6y_OlTwN-_WHTJo_tLC_BV-KrUnWVMzbyqRx79ovYMQP3-kRxRY/s400/La+R%C3%A9v%C3%A9lation.jpg" border="0" alt="" /></a><br />Hier soir je regardais la révélation de HC Schmid. Film dur, qui démontre à l'envie le cynisme international que j'avais abordé dans les Larmes du Kosovo puis dans les Guerres Justes. Revoir les avenues de Sarajevo dont la Sniper Allee, l'hôtel Holliday Inn rénové alors que je l'avais connu blindé de plaques d'acier et de tôles légères, apercevoir l'aéroport reconstruit, le quartier de Dobrinja tout neuf en lieu et place des maisons déchiquetées et criblées d'impacts. Oui une drôle d'impression, les criminels de guerre recherchés, arrêtés, inculpés puis libérés au nom d'une grande Europe en construction... Je me souviens des survols en hélicoptère des lieux possibles de charniers, essayant de distinguer avec un commissaire de police, la terre fraîchement retournée quelques centaines de mètres plus bas. Et puis il y a dans ce film, les femmes enfermées dans cet hôtel de viol, et qui me rappelle l'histoire de Mariana des larmes du Kosovo.Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-33878230215337012022011-01-16T01:11:00.000-08:002011-01-16T01:21:41.550-08:00Changement de blog et appel à témoinsPuisque j'ai désormais un blog dédié à la communication de crise sur www.altumcommunication.com, je me consacrerai ici uniquement à mes réflexions diverses et variées.<br />Pour commencer sachez que je recherche des <span style="font-weight:bold;">témoignages </span><span style="font-weight:bold;">d'étudiants </span>dans le cadre de la préparation d'un livre sur eux. Que l'étudiant qui a envie de témoigner sur ce qu'il ressent, écrive directement ici. La confidentialité sera garantie. Tous les sujets sont possibles : relation professeur/étudiants, angoisses sur l'avenir, difficultés quotidiennes. L'essentiel est de raconter en toute simplicité...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-129414600385306882010-10-09T01:57:00.000-07:002010-10-09T02:05:35.171-07:00Affaire Kerviel contre Société GénéraleIl fallait bien que le trader Jérôme Kerviel passe sous les fourches Caudines de la justice. Sans aucun doute, la Société Générale a tout fait pour qu'il paye. De là, à payer pendant 177000 ans... Le ridicule ne tue pas mais la SG a senti que le coupable devenait victime et souhaitait conserver une image d'entreprise charitable... Elle se couvre de ridicule justement en tentant de négocier avec Jérôme Kerviel et son avocat a complètement raison de refuser ce jeu de dupes. <br />Au fait une question me taraude : où sont passés les autres cadres licenciés par la SG au moment de l'affaire ?<br />Vous avez parlé de stratégie du bouc émissaire ?Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-62571132440462555862010-08-29T03:30:00.001-07:002010-08-29T04:04:32.648-07:00Livres de vacancesAprès des semaines de repos et de soleil, petit retour sur les livres qui m'ont accompagné cet été. En premier lieu, le livre de Michel Terestchenko (http://michel-terestchenko.blogspot.com/), un si fragile vernis d'humanité. Je recommande à tous les étudiants qui suivent le cours de communication d'influence, de lire "impérativement" cet ouvrage intelligent et qui répond à de nombreuses questions sur le rôle de l'autorité, la passivité humaine. Je le recommande d'autant plus, que pour ceux qui s'orientent vers le marketing et la communication, il y a des réponses aux interrogations relatives comportements des êtres humains : ainsi pouvons-nous dire que la publicité fait autorité ? Les consommateurs sont-ils soumis ?<br />Dans le même veine, je vous invite à lire "Mangez le si vous voulez" de Jean Teulé. Comment une foule anodine peut se conduire comme un animal féroce vis-à-vis d'un homme considéré comme bon.Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-44769886593482145942009-10-03T05:31:00.000-07:002009-10-05T02:48:47.561-07:00Polanskrise<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr3Vb5YDqzkNY8vCGQRzty6_Qo-In5sGxj1HFxaD7Lu8Pxr_rmpMnthxe2lH7Pdpl4r_BqWDN4jgcg6BZRf9Bxu1O0l8Jqq7fxbUITfJ8-5lWwHmLJrkSlFBoOvF7RZwk-pjbA2DUJ8OgF/s1600-h/polanski460%5B1%5D.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 130px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr3Vb5YDqzkNY8vCGQRzty6_Qo-In5sGxj1HFxaD7Lu8Pxr_rmpMnthxe2lH7Pdpl4r_BqWDN4jgcg6BZRf9Bxu1O0l8Jqq7fxbUITfJ8-5lWwHmLJrkSlFBoOvF7RZwk-pjbA2DUJ8OgF/s200/polanski460%5B1%5D.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5388353348469127122" /></a><br />Ainsi donc les intellectuels français se mobilisent pour empêcher l'extradition du cinéaste Roman Polanski vers les Etats-Unis. "Au nom du génie créateur, de l'artiste, du formidable réalisateur" selon BHL, il suffirait d'être connu et reconnu pour échapper à la justice aveugle. Mais, si Monsieur Polanski est innocent et donc présumé ainsi, pourquoi renoncer à se présenter devant ses juges ? Et si Monsieur Michu (oui, oui, le mari de madame), soudeur à Sochaux, est, lui, accusé pour les mêmes méfaits, assisterons-nous à une telle mobilisation ?<br />Il y a peu, au tribunal correctionnel de Besançon, un couple était jugé pour avoir maltraité leur chien. Il y avait beaucoup de monde, tous les journalistes étaient là, les quotidiens et les radios nationales ont couvert l'événement. Mais, au même moment, dans la salle mitoyenne, un homme était jugé pour avoir tabassé son épouse. Et là, il n'y avait personne. C'est vrai que cela n'est pas nouveau, ce n'est pas une information...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-32488839538577351762009-09-21T06:31:00.000-07:002009-09-21T06:39:53.800-07:00La crise et le chaos<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvVlhxOQ-6D2Kd2TEwBroS4KyyQsAwDfy2ZHv9X2hXJ2GmGFKWgkcus4O7kT0Zp5kvHynvqFeOhF06We1tmvd5wkelsodFQimRm9xlpbDirBYAnnmWcsoHw6fMTJLpjimaEMlGZ0b-DEHj/s1600-h/desert03.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 133px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvVlhxOQ-6D2Kd2TEwBroS4KyyQsAwDfy2ZHv9X2hXJ2GmGFKWgkcus4O7kT0Zp5kvHynvqFeOhF06We1tmvd5wkelsodFQimRm9xlpbDirBYAnnmWcsoHw6fMTJLpjimaEMlGZ0b-DEHj/s200/desert03.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5383914606459487154" /></a><br />A voir cette vidéo qui donne le vertige sur le monde que nous nous préparons. Il y a urgence à repenser la gouvernance des entreprises (d'où la multiplication des appels actuels à l'émotionnel et à l'éthique des affaires). Nos sociétés exponentielles vont-elles implosées ? Qu'allons-nous laisser aux générations futures ? Il est urgent de créer des forces de réflexion rapide comme le souhaite Patrick Lagadec.<br />Sinon le désert physique et psychologique nous guette.Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-53729241622533965082009-08-15T08:02:00.000-07:002009-08-15T08:40:31.877-07:00Crise et société<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK9gd1sikbIJcMtq51eCZzzUoJ4bcBTXKM-yyba9IhfAJViIKBRiSfhBFRjQiqimliS2pIVzx-vbc5fQ7j3I5UpJzVVhaMU74bBlDPhYmRS8h7XmynMkyCUw-qs9qJepy_M5aRwHZaBG8t/s1600-h/dvd_5_colonnes.png"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK9gd1sikbIJcMtq51eCZzzUoJ4bcBTXKM-yyba9IhfAJViIKBRiSfhBFRjQiqimliS2pIVzx-vbc5fQ7j3I5UpJzVVhaMU74bBlDPhYmRS8h7XmynMkyCUw-qs9qJepy_M5aRwHZaBG8t/s200/dvd_5_colonnes.png" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5370215642377661218" /></a><br />Comment la société française a évolué ? Il faut regarder attentivement le DVD réalisé par l'INA qui regroupe de très nombreux reportages de l'ancienne émission "5 colonnes à la Une". Outre la très belle leçon de journalisme..., (on prend le temps d'écouter les personnes, on cadre avec esthétisme les lieux, on pose des questions d'investigation), je ne peux être que frapper par un phénomène qui me semble disparu aujourd'hui : le bon sens. Certes mai 68 est passé par là, mais il est frappant de retrouver dans ces très nombreux reportages, un bon sens assez simple mais pertinent. Et si la crise morale de notre société ne se résumait pas à cela : la perte du bon sens ?Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-2091386741305600212009-07-18T11:57:00.000-07:002009-07-19T02:07:07.439-07:00Gastronomie et crise<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1MPhBUBZ3rPJ2dOY1D7zQJO-1lynAAfQx92ldGyVBnSxCR3LP6JylelkWixA3I0pbeeSSVJqgOl22_rH2RgC_147Cc1Gd5JKscFV8aPLhHTvg8iJZZBSrFPR2ixEBvtcLFDvWsgmnwf4z/s1600-h/17806.gif"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 166px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1MPhBUBZ3rPJ2dOY1D7zQJO-1lynAAfQx92ldGyVBnSxCR3LP6JylelkWixA3I0pbeeSSVJqgOl22_rH2RgC_147Cc1Gd5JKscFV8aPLhHTvg8iJZZBSrFPR2ixEBvtcLFDvWsgmnwf4z/s200/17806.gif" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5359878935473266274" /></a><br />En ces temps moroses où tout semble aller de travers, il est un lieu où il fait bon se retrouver et déguster une cuisine fine, originale dans le calme et la volupté des sens. Le restaurant Les Cèdres appartient à ces lieux uniques où la crise est loin : le palais, le nez sont exacerbés, les vins sont remarquables et le service professionnel et toujours discret. Un instant bonheur unique...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-31585914507852764932009-06-14T01:36:00.000-07:002009-06-14T01:46:45.283-07:00Développer les aptitudes humaines face à la crise : une urgence sociale<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibemCHTs-JYH3UPkDKsHgkXrhoIZdu34HBtNwaQGSAeaiQAAJDTbK6LmLajvB5Ff7FpoUQg31pSS6Ns2XnINZ16Kyr2E46-SOtSsno4i98LrY3aQaBOt95IkAJMUyDgn8FKxAfcuMAohaY/s1600-h/g_30456.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 160px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibemCHTs-JYH3UPkDKsHgkXrhoIZdu34HBtNwaQGSAeaiQAAJDTbK6LmLajvB5Ff7FpoUQg31pSS6Ns2XnINZ16Kyr2E46-SOtSsno4i98LrY3aQaBOt95IkAJMUyDgn8FKxAfcuMAohaY/s200/g_30456.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5347101716558378962" /></a><br /><span style="font-weight:bold;">En réponse au papier de Nelly Soussan-Sayagh dans le forum de discussion de Viadéo anticipation de crise :</span><br />Tout en souscrivant à la réflexion de Nelly Soussan-Sayagh, nous souhaiterions ici moduler cet avis.<br />Par expérience dans les entreprises et les organisations dans lesquelles nous intervenons, la crise est souvent considérée comme le scénario improbable.<br />Culturellement tout d'abord, parce que les managers sont peu préparés aux situations de crise de part leur formation initiale. Contrairement aux pays anglo-saxons, les écoles de management consacrent à peine une dizaine d'heures en 4 ans à la gestion et à la communication de crise...<br />Philosophiquement ensuite, parce que ces mêmes managers considèrent que la crise n'arrive qu'aux autres (sans doute ce sentiment est-il moins présent aujourd'hui).<br />Techniquement également, dans la mesure où les scénarios de crise, les manuels, les outils, sont rarement testés, évalués, réexaminés. Les entreprises se considèrent prémunies dans la mesure où les procédures existent... Par ailleurs, ces mêmes entreprises avancent à l'aveugle et rares sont celles qui se dotent d'un véritable système de veille. A ce titre nous rappelons souvent le cas de ce comité directeur incapable de citer les crises que connaissait son principal concurrent... Dans le même esprit, cette autre entreprise classée Seveso seuil haut, qui ignorait les principaux acteurs dans les services de secours, méconnaissait les élus, et vivait ainsi dans une sorte de posture aveugle.<br /><br />Ce que recherchent les entreprises pour lesquelles nous intervenons, c'est avant toute chose du pragmatisme et de l'opérationnel. Nous craignons que le temps n'est plus tellement à la formation humaine, même si nous le recommandons avec force. Non, les entreprises se sentent acculées devant des scénarios de crise qui ne cessent de se multiplier et réclament des solutions pratiques. Dévorées par la logique productiviste et le marketing omniprésent, ces organisations ont souvent oublié que leur première richesse est leurs salariés. C'est pourquoi, soyons optimistes, nous assistons parfois à des réflexions sur le projet et la vision de leur entreprise. Le retour à quelques valeurs centrales est parfois un bon signe d'une prise de conscience sur la finalité de l'entreprise.<br /><br />Enfin, nous ne pouvons que mettre en garde les entreprises et au delà les opinions publiques. Certes le mot "crise" est utilisé dans tous les sens par des médias qui trouvent dans le concept un "produit" vendeur. Le "spectacle" de chefs d'entreprise pris en otage, la trop longue médiatisation de catastrophes sans aucun élément de compréhension ou d'analyse, la dramatisation continue de crises sociales bien réelles, conduisent à une posture globale de défiance envers tout et tout le monde conduisant inexorablement notre société à une société de victimes...<br /><br />Alors effectivement il convient, bien au delà des entreprises, de développer les aptitudes humaines face aux crises dont les deux piliers, selon nous, s'appellent la morale et le discernement.Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-9757613060131402772009-06-14T01:27:00.000-07:002009-06-14T01:36:25.190-07:00PathosLe Monde 2 nous réserve parfois des lectures lumineuses. Je ne peux que vous conseiller de vous imprégner de cette chronique parue le 12 juin : la douce tyrannie de l'émotion de Didier Pourquery.<br />Ou comment les médias nous gavent de pathos afin de captiver (capturer ?) des téléspectateurs-auditeurs-lecteurs... Il est où le discernement, cette capacité que nous avons tous, oui, tous de comprendre notre société ? de faire fonctionner nos neurones afin d'être moins stupide devant le petit écran ? Allez courage...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-11580667699257874712009-06-14T01:14:00.000-07:002009-06-14T01:24:14.938-07:00Home sweet home<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEile1AYIA5SVZqbH7BUDacg0cZ9TWjBazmIYwUOy3ByweLDmJJKaQXjAyERV3ESFrbDeGaGArQkZqCc6xeZsT8zH9-8iIHgq_FWqgFC3xYifQHB8CQS_fzvpT4nqPk7f7Z4GI4La7MB7MUF/s1600-h/home-film_s.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 140px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEile1AYIA5SVZqbH7BUDacg0cZ9TWjBazmIYwUOy3ByweLDmJJKaQXjAyERV3ESFrbDeGaGArQkZqCc6xeZsT8zH9-8iIHgq_FWqgFC3xYifQHB8CQS_fzvpT4nqPk7f7Z4GI4La7MB7MUF/s200/home-film_s.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5347096018303210930" /></a><br />Impossible d'y couper. J'ai regardé Home. Splendide, magnifique terre. YAB a réalisé un film d'une beauté comparable aux plus belles fresques. L'éblouissement est permanent et YAB est incontestablement un très grand photographe. Il devrait d'ailleurs ne faire que de la photographie. Car Luc Besson et PPR auraient du lui suggérer de ne pas faire le commentaire : voix monotone, nasillarde, sans la tessiture et la profondeur d'un Rochefort ou d'un Giraudeau ou Marielle. Dommage. Et puis le fond : que de chiffres assénés pendant une heure trente. Je suis incapable de m'en souvenir et de retenir quoi que ce soit. Donc à part ne plus manger de viande et de poissons, on fait quoi au juste ? On contemple la planète bleue comme une orange ?Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-40897216834052277702009-06-14T01:10:00.000-07:002009-06-14T01:27:19.180-07:00Fin de sieste<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidQd3YKSpLb6MIBsiQ4UD_Alo1JI7JEoWuoOl9vwD9GEWvt8FYn0s8kmLTFZqAcxlBduIYHuKhmOVuHA5JB33Z2KhVeYnPSmYvM0y4cMZtpd2O_iXua7dovTRQmeJ_k5mSQ9iOZtX1fxNP/s1600-h/sieste.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 136px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidQd3YKSpLb6MIBsiQ4UD_Alo1JI7JEoWuoOl9vwD9GEWvt8FYn0s8kmLTFZqAcxlBduIYHuKhmOVuHA5JB33Z2KhVeYnPSmYvM0y4cMZtpd2O_iXua7dovTRQmeJ_k5mSQ9iOZtX1fxNP/s200/sieste.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5347096946084734530" /></a><br />Plusieurs mois sans poster un avis ou une humeur. Ça repart aujourd'hui sans doute parce que des amis ou des relations m'ont posé des questions sur ce que je faisais au quotidien et où en était mon blog. Donc il était lu ? Ouf, internet sert donc à quelque chose...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-16307721194846388642009-02-15T10:32:00.000-08:002009-02-23T04:57:49.294-08:00Crise de foiSuite à la réintégration dans l'église des intégristes du mouvement lefèvriste, comment ne pas s'interroger lorsque l'on a un minimum de conviction et de valeurs chrétiennes sur ce geste. Est-ce la seule expression du pardon ? Est-ce une réelle volonté de ramener les brebis égarées ? Quelle garantie d'allégeance de ce mouvement à l'Eglise de Vatican II ?<br />Ainsi le trouble est réel et la peur aussi de retrouver des pharisiens, des intolérants...<br />Cette décision fait le jeu de qui ?<br />Beaucoup de questions sans réponse...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-64034950617890430342008-07-27T00:29:00.000-07:002008-07-27T00:52:45.645-07:00Crise de mémoireKaradzic arrêté, Milosevic décédé, il ne reste "plus que" Mladic pour éventuellement refermer la page sombre de Srebrenica. Curieusement, l'arrestation par les services serbes du docteur gourou Karadzic me laisse un goût amer. A écouter les commentaires de nos médias et d'une grande majorité des politiques européens, le déferrement de l'ancien président des Serbes de Bosnie au TPIY, symbolise une victoire de la démocratie. Sans doute.<br />Mais que notre mémoire est sélective. Souvenons-nous de la commission d'information parlementaire, créée en 2000 sous la forte pression de Médecins sans Frontière - soit 5 ans après le massacre-, qui accoucha d'une conclusion pour le moins surréaliste : le massacre de Srebrenica était du à une responsabilité collective de la communauté internationale : c'est-à-dire personne. Il était donc urgent de retrouver les responsables politiques serbes... Mais il aura fallu 13 ans...<br />Entre temps beaucoup de questions sont restées sans réponse : le rôle des combattants bosniaques de l'enclave évaporés quelques mois avant le massacre, le rôle des soldats britanniques chargés de guider les avions de l'OTAN, l'écheveau d'indécisions de l'ONU, l'inertie des Casques bleus (il faut relire le témoignage du colonel Karremans chargé de protéger l'enclave), les hypothèses d'échange de territoires entre le gouvernement bosniaque de Sarajevo et Karadzic, l'autre massacre de Srebrenica perpétré quelques mois plutôt par les bosniaques contre les villages serbes de l'enclave...<br />Oui, à l'évidence, Karadzic est le coupable idéal, celui qui va soulager les bonnes consciences et empêcher qu'on y regarde de trop près... sauf s'il décide de parler...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-14531305748886401282008-03-06T13:12:00.000-08:002008-03-06T13:30:10.958-08:00Crise de l'art contemporainIl m'a suffi de me rendre à un vernissage dans une galerie de Lyon pour prendre conscience de la pauvreté absolue et rédhibitoire de l'art contemporain. Ainsi de grands aplats de couleurs, des formes informes, une vulgarité des sujets, une absence cruelle d'esthétisme, des coulures dignes d'un cours préparatoire de classe primaire, c'étaient donc des tableaux, de l'art contemporain ! Chers en plus ! de 4500 à 12000 euros des croutes ignobles qui ne respectent rien, pas même leur auteur visiblement ! Non, vraiment, les "djeunes" appelleraient cela du "foutage de gueule". Et il y a des gogos qui dépensent des milliers d'euros pour des toiles qui finiront d'occasion sur ebay... La mort programmée de l'art contemporain était là sous mes yeux, enfin !, me disais-je. Cela ne peut pas durer, impossible ! En feuilletant le catalogue de l'exposition, je lisais attentivement les critiques d'art qui s'extasiaient devant tant de créativité, devant tant de fébrilité et d'inventivité ! Tu parles ! Des castrés de la peinture sans doute ou des copains, des collègues ! Oui, la fin de l'art contemporain est annoncée. Ouf !Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-20103913716633722502007-12-02T09:31:00.000-08:002007-12-02T09:48:33.805-08:00Journalisme citoyen : la triple illusionSoyons sérieux ! Les technologies de l'information et de la communication offrent à chacun la possibilité de s'exprimer (et j'en profite aussi). Mais que certaines agences ou observateurs peu avisés parlent de l'avénement d'un journalisme citoyen me laisse songeur. Ne rêvons pas. Il suffit de se promener sur les forums, chats et autres lieux d'<span style="font-weight: bold;">illusion démocratique</span> pour percevoir le peu de substance de la très grande majorité de ces témoignages citoyens. J'entends davantage les discussions du café du commerce ou de la place du marché... Du journalisme ? Aucune information sourcée, aucune vérification : rumeurs, polémiques, bavardages et commérages... Finalité ? aucune, si ce n'est l'<span style="font-weight: bold;">illusion d'être dans le monde </span>! oui, un monde virtuel...<br />Pire sans doute : quelques entreprises tétanisées par cette <span style="font-weight: bold;">illusion technologique</span> dépensent des fortunes pour développer de la veille sur internet chez des agences bienveillantes fournissant force mappings et graphiques abscons... Plus de 50000 euros pour deux déclarations sur des blogs aussi marginaux que celui-ci ! Question : quel est le RSI ?Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-46710248365184771912007-10-20T05:56:00.000-07:002007-11-17T14:14:11.472-08:00Napoléon Sarkozy : le retour des "pisse-vinaigre"Ainsi donc notre Président de la République a décidé de se séparer de son épouse (ou c'est-elle qui a décidé de partir, peu importe d'ailleurs) comme autrefois Napoléon avait répudié Joséphine. Et alors ? Le sirupeux PPDA annonce qu'il n'est pas coutume sur TF1 de commenter les affaires privées mais, quand même, le sujet occupera dix minutes en ouverture du journal télévisé le jeudi 18 octobre, presque autant que le sujet sur la grève nationale contre la suppression des régimes spéciaux de retraite.<br />N'en déplaise à tous les journalistes maussades, les maîtres de la pensée unique, assoifés de scoops retentissants mais pas trop, notre Président de la République est bien le plus grand rédacteur en chef de tous les temps. A force d'imposer son image, d'occuper le terrain, il fait exploser le discours traditionnel et servile des médias. Ici, on le soupçonne de propagande, là de manipulation, encore là de créer de l'emballement médiatique ou de démagogie. Et si tout les pisse-vinaigre avaient tort ? Pour une fois, nous devrions faire confiance en cette nouvelle forme de politique, active, claire. N'est-ce pas tout compte fait une démonstration de la prédominance de la communication sur l'information, poussive, suiviste de médias en crise ?Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-15711688241236857672007-09-20T08:29:00.000-07:002007-09-24T07:48:14.508-07:00Communication interne : quelle stratégie développer ?EFE organise ses 7èmes rencontres annuelles les 16 et 17 octobre prochain à Paris.<br />Ces rencontres tenteront de répondre à des problématiques concernant la maîtrise des leviers de communication interne ou les supports de communication à privilégier. Une réflexion sur la <span dir="ltr">communication managériale examinera quels sont les outils et les méthodes pour accroître l'efficacité de l'organisation. Une thématique sur la crise en entreprise sera également abordée.<br /><br /><br /><br /></span> <p class="POINTS-COUV"><!--[if !supportLists]--><span style="font-weight: normal;font-family:Symbol;color:navy;" ><span style=""><span style=""></span></span></span><span dir="ltr"><br /></span></p><p class="POINTS-COUV" style="margin-left: 0cm; text-indent: 0cm;"><o:p> </o:p></p>Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-33010723369602442342007-07-07T00:22:00.000-07:002007-07-07T02:26:05.434-07:00Contrer les rumeurs en entreprises<span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">Complément à l'article des Echos (http://www.lesechos.fr/info/metiers/4597056.htm)<br /><br /></span>Autres réponses possibles face au développement de la rumeur en entreprise :<br />- Réagir ! Il convient de montrer que le management de l'entreprise est responsable et qu'il prend toute la mesure de la rumeur et, potentiellement, de la crise qui s'annonce. Très récemment deux chefs d'entreprises m'avouaient ne jamais donner suite aux rumeurs afin de ne pas entrer dans un cycle infernal de démentis et de contre démentis. Erreur ! Si le management de l'entreprise ne réagit pas, alors il laisse le terrain libre et il se trouvera toujours quelqu'un pour parler à sa place...<br />- Cultiver les valeurs ! En temps normal, l'entreprise doit développer ses propres valeurs de responsabilité, d'éthique, de dialogue, expliquer ce qu'elle est, où elle va, comment elle vit, quelle est sa vision économique et sociale... Tâche longue, parfois difficile mais c'est le rôle du management de poser les fondations du dialogue en interne au risque du désaisissement de sa propre responsabilité.Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-75160441188402998082007-05-25T11:58:00.000-07:002007-05-26T07:19:09.230-07:00Le Pentagone a-t-il raison de faire taire ses soldats-blogueurs ?<span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;">En réponse à la question de RSF :</span><span><span style="color: rgb(51, 51, 255); font-weight: bold;"> Le Pentagone a-t-il raison de faire taire ses soldats-blogueurs ? http://www.leblogmedias.com</span><br /><br /></span>En opérations extérieures, la liberté d'expression est limitée au seul usage personnel. Des consignes sont données aux soldats afin de limiter les informations relatives au théâtre des opérations mais il n'y a aucune interdiction et le courrier n'est pas ouvert (comme pendant le Première guerre mondiale par exemple). Dès qu'il s'agit de raconter les conditions de vie, les installations militaires, les opérations qui sont conduites, les décisions prises, les objectifs recherchés, tout ce qui peut enfreindre la sécurité des opérations, les militaires, en France, tombent sous les contraintes du devoir de réserve. La difficulté aujourd'hui pour les autorités militaires (américaines ou françaises) est de pouvoir "contrôler" ce qui se prend en photo ou vidéo lors d'opérations (même si la qualité est mauvaise comme avec un téléphone mobile). L'apparition du numérique permet aujourd'hui à un combattant de transmettre en quelques minutes des prises de vue. La transmission est instantanée et quasiment incontrôlable et, outre effectivement, la saturation des réseaux, la protection des informations tactiques et stratégiques est en jeu. Cette liberté technologique permet ainsi de mettre en ligne dès le retour au camp de base, des photos de charniers, l'organisation du campement, des portraits de responsables locaux, et autres dérives de comportements comme en Irak (prison d'Abou Grahib), en Côte d'Ivoire (tournantes avec des filles locales) ou en Afghanistan (soldats allemands posant devant des crânes). Une caméra vidéo fixée sur le fut d'une mitrailleuse est également un bon moyen de saisir sur le vif le passage en force de barrages érigés par des rebelles ou des forces loyalistes...<br />La difficulté ainsi posée au commandement est que ce type d'informations transmises via un blog par exemple, pose à l'évidence la question de la sécurité de tous. Il serait naïf de croire que le net n'est pas observé par les mouvements terroristes ou d'opposition. Toutes informations recueillies est ainsi une aubaine. La veille du web est une pratique largement généralisée.<br />Il faut donc savoir ce que l'on veut : ou assurer la sécurité de l'ensemble des forces ou libérer totalement les moyens de communication au risque d'en subir les conséquences directes : chantages, enlèvements, attentats. Seules, la protection des transmissions (cryptage) et une discipline stricte des forces engagées peuvent limiter les dérives de l'utilisation d'internet. Alors oui, le Pentagone a le droit de faire taire les soldats blogeurs.<br />N'oublions pas enfin que certains médias (TF1, der Spiegel par exemple) sont friands de témoignages aussi réalistes : ça coute moins cher que d'envoyer un journaliste et ça fait plus vrai... Quant aux images, chacun sait que l'on peut leur faire dire ce que l'on veut...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-44434304481559198302007-04-29T06:41:00.000-07:002007-05-03T07:37:10.662-07:00Crise du discoursEt si cette campagne présidentielle n'était pas le signal d'un profond changement (une révolution ?) du discours politique ? Ne peut-on pas en effet constater que le discours essentiellement fondé sur le concept (version Ségolène Royal), et donc sur le mode incantatoire, ne répond plus véritablement à ce que les Français souhaitent entendre ? En revanche, le discours de Nicolas Sarkozy, (sa formation d'avocat n'y est sans doute pas étrangère) fondé sur une rhétorique bien huilée emporte l'adhésion. En observant son argumentation chacun pourra relever la trilogie rhétoricienne : pathos, logos, ethos. Pathos pour les exemples gonflés d'empathie et de compassion (les Français qui travaillent, les personnes âgées, les malades d'Alzheimer, les petites entreprises familiales), logos pour les solutions techniques apportées (réduction d'impôts, exonération de charges, protection du patrimoine) et l'éthos, l'éthique, la morale (comment ne pas satisfaire à l'exigence de sécurité, moraliser la vie politique, etc). Un schéma utile (un modèle !) pour tous les managers et responsables chargés de prendre la parole en public ou devant les médias. Sans nul doute que cette forme de discours préparé (et qui ne laisse rien au hasard) en fera réfléchir plus d'un !Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-37481227790902329612007-04-08T02:28:00.000-07:002007-04-08T07:35:57.252-07:00Crise du KosovoDans une excellente analyse parue dans le quotidien Le Monde du 6 avril 2007, Thierry de Montbrial dresse les enjeux géopolitiques d'une indépendance éventuelle du Kosovo.<br />Une fois de plus, l'Europe est au pied du mur et je ne peux que regretter les atermoiements de la communauté internationale concernant la question kosovare. En septembre 1999, je me trouvais à Pristina et les habitants de la principale ville du pays accueillaient les forces internationales avec force déploiement de drapeaux albanais. Nous assistions alors "impuissants" à une épuration ethnique à rebours, les villages serbes étant systématiquement évacués, les assassinats en centre ville monnaie courante, des enclaves provisoires censées protégées des familles serbes fondant à toute vitesse sous les agressions répétées des membres de l'UCK. Nous regardions effarés notre mission nous glisser entre les doigts, les trafics juteux en tous genres se généraliser. Huit ans plus tard, la question n'est toujours pas réglée et je me demande si nous avons bien fait d'intervenir dans un Kosovo aussi grand que deux départements français, où des milliards d'euros ont été engloutis. Pour sauver quoi au juste ? Notre décision d'intervenir en juin 1999 ? Poursuivre la désinformation entreprise dès cette époque à propos des méchants serbes ? Que de doutes aujourd'hui...Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-720624560018886947.post-52581480728227177752007-03-11T04:12:00.000-07:002007-03-11T04:25:56.065-07:00Crise du journalismeLe métier de journaliste existe-t-il encore ? Telle est la question qu'un ancien correspondant de Canal + et d'Arte me posait cette semaine. "Pas vraiment, non" fut sa réponse. Peur de déplaire à une rédaction elle-même soumise au marché de l'information, peur de perdre des lecteurs allant chercher des nouvelles sur Internet ou dans les quotidiens gratuits, peur de ne plus pouvoir conduire leurs investigations sur des sujets brûlants, peur encore de perdre leur travail, contraintes économiques obligent. Le journaliste deviendrait-il un fonctionnaire de l'information ? Probablement et le remerciement d'Alain Duhamel de France 2 et de RTL est significatif. Un journaliste peut s'exprimer, mais pas trop, il peut critiquer, mais pas trop, il peut prendre partie, mais pas trop.<br />Alors pouvons-nous encore rêver dans les grands médias d'un journalisme d'investigation, d'un journalisme engagé mais clairement identifié. Ce qui nuit sans doute aujourd'hui, c'est la pesante incertitude des médias sur leurs prises de position. Albert Londres écrivait que "le métier d'un journaliste n'ést pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie". Les médias l'auraient-ils oublié ?Georges Peillonhttp://www.blogger.com/profile/06408405699771442754noreply@blogger.com0