vendredi 28 janvier 2011

En deça et au-delà


Le film d'Eastwood pose la bonne question qui anime depuis toujours les hommes d'ici bas : qui y a-t-il après la mort ? L'enfer ou le paradis, diront certains. Rien, le néant répondront d'autres (ce qui est déjà quelque chose). Et si nous nous lancions dans un vaste livre ou chacun témoignerait de ce qu'il croit être l'au-delà ? Ce qu'il craint ou espère ? Ce qu'il imagine ? De quelles couleurs ? Sous quelle forme ? A vos plumes...

lundi 17 janvier 2011

Le bien et les Indiens


Hier soir, projection de Même la pluie. Retour en arrière de quelques siècles sur la conquête de l'Amérique Latine par des Conquistadors peu scrupuleux mais armés (!) d'une foi ravageuse. C'est au nom de la Très Sainte Église Catholique que des génocides encore inconnus aujourd'hui ont pu se produire dans l'indifférence absolue de la vieille Europe... Film dans le film, chacun s'interrogera sur la place du bien lors de ces conquêtes à la recherche de l'Eldorado. Christ rédempteur devant ces "sauvages" nus, discours de propagande de la foi (cf. de propagande fide créée par le pape Grégoire XIII), chacun ressort pantois de tant de cynisme au nom de l'amour du prochain, du paradis offert, juste là, à deux pas du bûcher... le mal incarné par ceux qui avaient en charge le Bien... Il faut donc relire la Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, revoir le terrifiant Aguirre, la colère de Dieu et le Mission de Roland Joffé.
Aujourd'hui l'or s'appelle l'eau, le pouvoir par l'argent etc. C'est donc à désespérer ?

dimanche 16 janvier 2011

La révélation


Hier soir je regardais la révélation de HC Schmid. Film dur, qui démontre à l'envie le cynisme international que j'avais abordé dans les Larmes du Kosovo puis dans les Guerres Justes. Revoir les avenues de Sarajevo dont la Sniper Allee, l'hôtel Holliday Inn rénové alors que je l'avais connu blindé de plaques d'acier et de tôles légères, apercevoir l'aéroport reconstruit, le quartier de Dobrinja tout neuf en lieu et place des maisons déchiquetées et criblées d'impacts. Oui une drôle d'impression, les criminels de guerre recherchés, arrêtés, inculpés puis libérés au nom d'une grande Europe en construction... Je me souviens des survols en hélicoptère des lieux possibles de charniers, essayant de distinguer avec un commissaire de police, la terre fraîchement retournée quelques centaines de mètres plus bas. Et puis il y a dans ce film, les femmes enfermées dans cet hôtel de viol, et qui me rappelle l'histoire de Mariana des larmes du Kosovo.

Changement de blog et appel à témoins

Puisque j'ai désormais un blog dédié à la communication de crise sur www.altumcommunication.com, je me consacrerai ici uniquement à mes réflexions diverses et variées.
Pour commencer sachez que je recherche des témoignages d'étudiants dans le cadre de la préparation d'un livre sur eux. Que l'étudiant qui a envie de témoigner sur ce qu'il ressent, écrive directement ici. La confidentialité sera garantie. Tous les sujets sont possibles : relation professeur/étudiants, angoisses sur l'avenir, difficultés quotidiennes. L'essentiel est de raconter en toute simplicité...

samedi 9 octobre 2010

Affaire Kerviel contre Société Générale

Il fallait bien que le trader Jérôme Kerviel passe sous les fourches Caudines de la justice. Sans aucun doute, la Société Générale a tout fait pour qu'il paye. De là, à payer pendant 177000 ans... Le ridicule ne tue pas mais la SG a senti que le coupable devenait victime et souhaitait conserver une image d'entreprise charitable... Elle se couvre de ridicule justement en tentant de négocier avec Jérôme Kerviel et son avocat a complètement raison de refuser ce jeu de dupes.
Au fait une question me taraude : où sont passés les autres cadres licenciés par la SG au moment de l'affaire ?
Vous avez parlé de stratégie du bouc émissaire ?

dimanche 29 août 2010

Livres de vacances

Après des semaines de repos et de soleil, petit retour sur les livres qui m'ont accompagné cet été. En premier lieu, le livre de Michel Terestchenko (http://michel-terestchenko.blogspot.com/), un si fragile vernis d'humanité. Je recommande à tous les étudiants qui suivent le cours de communication d'influence, de lire "impérativement" cet ouvrage intelligent et qui répond à de nombreuses questions sur le rôle de l'autorité, la passivité humaine. Je le recommande d'autant plus, que pour ceux qui s'orientent vers le marketing et la communication, il y a des réponses aux interrogations relatives comportements des êtres humains : ainsi pouvons-nous dire que la publicité fait autorité ? Les consommateurs sont-ils soumis ?
Dans le même veine, je vous invite à lire "Mangez le si vous voulez" de Jean Teulé. Comment une foule anodine peut se conduire comme un animal féroce vis-à-vis d'un homme considéré comme bon.

samedi 3 octobre 2009

Polanskrise


Ainsi donc les intellectuels français se mobilisent pour empêcher l'extradition du cinéaste Roman Polanski vers les Etats-Unis. "Au nom du génie créateur, de l'artiste, du formidable réalisateur" selon BHL, il suffirait d'être connu et reconnu pour échapper à la justice aveugle. Mais, si Monsieur Polanski est innocent et donc présumé ainsi, pourquoi renoncer à se présenter devant ses juges ? Et si Monsieur Michu (oui, oui, le mari de madame), soudeur à Sochaux, est, lui, accusé pour les mêmes méfaits, assisterons-nous à une telle mobilisation ?
Il y a peu, au tribunal correctionnel de Besançon, un couple était jugé pour avoir maltraité leur chien. Il y avait beaucoup de monde, tous les journalistes étaient là, les quotidiens et les radios nationales ont couvert l'événement. Mais, au même moment, dans la salle mitoyenne, un homme était jugé pour avoir tabassé son épouse. Et là, il n'y avait personne. C'est vrai que cela n'est pas nouveau, ce n'est pas une information...