
Hier soir, projection de
Même la pluie. Retour en arrière de quelques siècles sur la conquête de l'Amérique Latine par des Conquistadors peu scrupuleux mais armés (!) d'une foi ravageuse. C'est au nom de la Très Sainte Église Catholique que des génocides encore inconnus aujourd'hui ont pu se produire dans l'indifférence absolue de la vieille Europe... Film dans le film, chacun s'interrogera sur la place du bien lors de ces conquêtes à la recherche de l'Eldorado. Christ rédempteur devant ces "sauvages" nus, discours de propagande de la foi (cf.
de propagande fide créée par le pape Grégoire XIII), chacun ressort pantois de tant de cynisme au nom de l'amour du prochain, du paradis offert, juste là, à deux pas du bûcher... le mal incarné par ceux qui avaient en charge le Bien... Il faut donc relire la
Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, revoir le terrifiant
Aguirre, la colère de Dieu et le
Mission de Roland Joffé.
Aujourd'hui l'or s'appelle l'eau, le pouvoir par l'argent etc. C'est donc à désespérer ?