Ainsi donc notre Président de la République a décidé de se séparer de son épouse (ou c'est-elle qui a décidé de partir, peu importe d'ailleurs) comme autrefois Napoléon avait répudié Joséphine. Et alors ? Le sirupeux PPDA annonce qu'il n'est pas coutume sur TF1 de commenter les affaires privées mais, quand même, le sujet occupera dix minutes en ouverture du journal télévisé le jeudi 18 octobre, presque autant que le sujet sur la grève nationale contre la suppression des régimes spéciaux de retraite.
N'en déplaise à tous les journalistes maussades, les maîtres de la pensée unique, assoifés de scoops retentissants mais pas trop, notre Président de la République est bien le plus grand rédacteur en chef de tous les temps. A force d'imposer son image, d'occuper le terrain, il fait exploser le discours traditionnel et servile des médias. Ici, on le soupçonne de propagande, là de manipulation, encore là de créer de l'emballement médiatique ou de démagogie. Et si tout les pisse-vinaigre avaient tort ? Pour une fois, nous devrions faire confiance en cette nouvelle forme de politique, active, claire. N'est-ce pas tout compte fait une démonstration de la prédominance de la communication sur l'information, poussive, suiviste de médias en crise ?
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1 commentaire:
Pris entre la communication, qui lui impose ses thémes, et l'information poussive des médias en crises, les citoyens risquent de fuir. Les Napoléons pourraient bien se retrouver seuls dans un paysage en ruine où il n'y a plus d'esprits à conquérir. La crise des médias ne seraient alors qu'un épisode mineur de la crise de la démocratie.
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